mercredi 30 octobre 2013

Dé à coudre XIX éme

Dé à coudre XIX éme
Dé à coudre en cuivre du XIX éme .

Un dé à coudre est un petit objet souvent cylindrique dans lequel on insère le bout du doigt afin de pousser l’aiguille à coudre. Généralement les dés à coudre sont portés sur le majeur ou l’annulaire. Il sert ainsi, en couture, à protéger le doigt tout en facilitant la poussée de l’aiguille à travers le tissu. Le plus couramment les dés à coudre sont en métal cuivre, bronze, argent, etc. et piquetés sur la face extérieure pour éviter que l’aiguille glisse dessus. Cependant, il existe diverses sortes de dés à coudre dans divers matériaux comme le cuir, la porcelaine, la céramique, le verre, l’os, la corne, l’ivoire, le plastique, le bois. Ils peuvent également être façonnés à partir d’un coquillage. Les dés à coudre sont plus ou moins travaillés, peints, gravés ou ciselés. Ils peuvent couvrir complètement le doigt avec une forme tronconique ou cylindrique ou être ouverts aux deux extrémités. Dans ce dernier cas on parle de bague à coudre qui est portée comme un anneau sur le bout du doigt. C’est au XIVe siècle qu’ils commencent à être décorés. Si les dés à coudre étaient originellement utilisés pour la couture, ils eurent par la suite d’autres usages. Ainsi, au XIXème siècle, ils furent utilisés comme mesure pour les spiritueux. A ce sujet, il subsiste nombre d’expressions héritées de cet usage « juste un doigt » ou « un dé à coudre de… ». Jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, les fossettes sur le côté extérieur étaient façonnées à la main avec des poinçons souvent circulaire ou triangulaire. Cette fabrication artisanale est souvent facilement reconnaissable par la disposition irrégulière des fossettes à la surface des dés. La mécanisation de la fabrication a conduit à une répartition régulière de ces fossettes. Les dés à coudre les plus anciens sont remarquables par trois éléments principaux : l’épaisseur irrégulière du métal, l’aspect bombé du dessus et l’irrégularité des fossettes du côté extérieur.

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